Saint-Georges-Armont

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Saint-Georges-Armont
Saint-Georges-Armont
Église de Saint-Georges-Armont
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Doubs
Arrondissement Montbéliard
Intercommunalité Communauté de communes des Deux Vallées Vertes
Maire
Mandat
Christian Drouvot
2020-2026
Code postal 25340
Code commune 25516
Démographie
Population
municipale
125 hab. (2021 en augmentation de 5,93 % par rapport à 2015)
Densité 26 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 23′ 58″ nord, 6° 33′ 27″ est
Altitude Min. 278 m
Max. 550 m
Superficie 4,74 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Bavans
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Georges-Armont est une commune française située dans le département du Doubs, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.

Les habitants de Saint-Georges-Armont sont appelés les Saint-Georgeois.

Géographie[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

de Sancto Georgio en 1147 ; Sainct George lez Clereval en 1540 ; Saint George en 1600[1].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Rose des vents Pompierre-sur-Doubs Rose des vents
Pays-de-Clerval N Rang
O    Saint-Georges-Armont    E
S
Anteuil

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 mm/an), des hivers rigoureux et un ensoleillement médiocre[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 319 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 10,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Branne_sapc », sur la commune de Branne à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 127,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,8 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Georges-Armont est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[10],[11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (62,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (61,4 %), forêts (37,4 %), terres arables (1,2 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

En 1147, Saint-Georges est confirmé dans les biens du prieuré des Augustins de Lanthenans par Humbert, archevêque de Besançon.

Les seigneurs de Neuchâtel deviennent, en 1294, gardiens de ce prieuré et, de ce fait, obtiennent des droits sur ses possessions. C'est ainsi que "sur tous les villages, sur les habitants desdits lieux et héritages à eux appartenant, ledit seigneur de Neufchastel a toute justice haute, moyenne et basse et le révérend prieur dudit lieu moyenne et basse justice". Ces droits s'appliquent également sur les communaux.

Cette situation dure jusqu'en 1714 lorsque, par un échange avec le prieur de Lanthenans, Guillaume Boutechoux, Ferdinand-Joseph de Poitiers, seigneur de Neuchâtel, laisse la totale justice sur Lanthenans, Hyémondans et Sourans contre un meix à Dambelin et tous les droits seigneuriaux et le patronage de la cure de Saint-Georges.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Saint-Georges-Armont Blason
Gironné de sinople et d'argent, à la fasce alésée d'azur brochante et chargée de saint Georges à cheval, contourné et tuant le dragon, d'or.
Détails
Armes parlantes.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La mairie-école.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1988 1989 Bernard Gruet    
1989 ? Catherine Drouvot    
mars 2001 2014 Yves Petremant[15]    
mars 2014 En cours
(au 1er juin 2020)
Christian Drouvot [16]
Réélu pour le mandat 2020-2026
SE Retraité
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].

En 2021, la commune comptait 125 habitants[Note 3], en augmentation de 5,93 % par rapport à 2015 (Doubs : +1,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
208215149187210236227245242
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
215207173182178160162138132
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
115112116111108102928179
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
60546373949810197114
2014 2019 2021 - - - - - -
118124125------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Détail du clocher de l'église

Le patrimoine de la commune est représenté essentiellement par l'église qui domine le village. Construite en 1734 l'église est entourée du cimetière et se situe en haut du village le long des pentes du Lomont. Il a fallu mettre un contrefort pour en consolider la stabilité ; le clocher magnifique avec son toit d'origine offre une version bien originale des dômes à l'impériale. Si vous montez les marches de l'entrée ayez une pensée pour les gisants qui dorment sous vos pas dans leurs pierres tombales depuis des siècles. Saint Georges terrasse le dragon sur un très beau tableau accroché au-dessus du maître-autel.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Jean COURTIEU, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 5, BESANÇON, CÊTRE, .
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Saint-Georges-Armont et Branne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Branne_sapc », sur la commune de Branne - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Branne_sapc », sur la commune de Branne - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  15. Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
  16. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]